Un Ruger Mark IV upgradé, pour encore plus de performance.
Le Mark IV… en version chasse
Dernier né de la longue série de pistolets .22 LR "Mark" produite par Ruger, le Mark IV est devenu la coqueluche des tireurs sportifs grâce à un tout nouveau système de démontage rapide. Fini la perplexité devant un mécanisme complexe quand vient l’heure du nettoyage. Le seul outil donc vous aurez besoin pour opérer l’entretien régulier, c’est votre pouce.
Comme ses prédécesseurs, le Ruger Mark IV se décline dans différentes variantes pour satisfaire tous les utilisateurs. Comme son nom l’indique, le Hunter proposé sur cette page s’adresse initialement aux chasseurs américains, pour le tir des nuisibles et du petit gibier. Une telle pratique sera bien sûr prohibée sous nos latitudes.
Ceci dit, grâce à sa destination cynégétique initiale, le Mark IV Hunter possède des aménagements qui ne manqueront pas de séduire le tireur sportif. On notera par exemple le canon long flûté, les éléments de visée à fibre optique et les jolies plaquettes en bois.
Fonctionnement et démontage
Le Ruger Mark IV est comme ses prédécesseurs un pistolet semi-automatique fonctionnant en simple action via une culasse non calée. Cette dernière coulisse dans un boîtier cylindrique ouvert à l’arrière. A la différence des pistolets à glissière intégrale (Walther P22Q, Ruger SR22, S&W M&P22…), cette architecture garantit un fonctionnement fiable avec toutes les munitions .22 LR, standard velocity comprises.
L’alimentation est assurée par des chargeurs amovibles de 10 coups, rétrocompatibles avec le Ruger Mark III. Une sûreté "magazine disconnect" empêche l’arme de faire feu sans qu’un chargeur y soit inséré.
Le démontage s’effectue en deux temps trois mouvements. On arme le pistolet, on enclenche la sécurité manuelle, puis l’on presse le bouton noir à l’arrière de la carcasse. Le boîtier de culasse bascule alors vers l’avant sur une charnière et peut se désolidariser du bâti. Le remontage s’effectuera exactement à l’inverse.
Caractéristiques
Cette version Hunter est dotée d’un canon lourd flûté plus imposant que sur le Mark IV standard. Il mesure 6.88" de long (17.5 cm) et se termine par un fraisage préservant la sortie de rayures. Malgré la facilité de dépose évoquée plus haut, il reste indissociable du boîtier de culasse supportant la visée. Cette dimension monolithique du "upper" (osons le mot) lui garantit une excellente précision en cible.
Sur cette quatrième génération, le témoin de chambre pleine a été abandonné. On découvre des commandes repensées et repositionnées pour améliorer les manipulations du tireur. La sécurité manuelle est devenue ambidextre, même si Ruger livre également un plug de remplacement pour ne la laisser que côté gauche si c’est votre choix.
Très confortable, le départ s’effectuera aux alentours de 2.10 kg. Il ne s’agit pas là d’un poids de détente match mais il sera adapté à utilisation en plinking ou en tir sportif à 25 mètres.
La destination "chasse" du Mark IV Hunter transparaît nettement à travers ses organes de visée. La hausse est certes réglable, mais elle comporte un cran en V très ouvert souligné d’une ligne blanche verticale. Le guidon est lui fourni par HiViz et voit sa fibre optique interchangeable (rouge, vert ou blanc). Une conjugaison faite pour acquérir rapidement sa cible, dans toutes les conditions de luminosité.
Le grip du Ruger Mark IV reprend l’angle à 60° des pistolets Lüger. Il est ici habillé de plaquettes en bois semi-quadrillées incluant l’écusson rouge de la marque. Spécificité de ce grip Mark IV : on trouve à sa base une languette mue par un ressort tonique servant à l’expulsion du chargeur lors de son déverrouillage. Idéal pour les rechargements rapides sur le terrain.