Adoptée en 1933, cette arme peu onéreuse à produire était à la fois (trop) puissante et simple à entretenir (platine démontable, grande robustesse) pour son époque. L'arme souffre cependant d'une précision discutable, même avec des munitions de bonne qualité. Le pistolet est également affecté par une absence de dispositifs de sécurité visible (l'arme est équipée d'une sûreté qu'on actionne en amenant le marteau au cran de demi-armé, ce qui bloque la détente et verrouille la culasse en place. Pour retirer cette sûreté, il suffit d'armer complètement le marteau pour entamer le tir) et d'une poignée inconfortable ; à l'utilisation, l'arme peut blesser la main du tireur avec le retour du marteau. Le recul de l'arme est également désagréable car la munition, très rapide, produit un recul très vif. Enfin, la détente en plus d'être rectiligne, dispose d'une bossette très lourde, ce qui nécessite un temps d'adaptation.
L'arme peut être refusée dans certains clubs de tir du fait de la vélocité de sa balle : une légende urbaine veut que sa puissance de pénétration soit en effet supérieure à un .44 Magnum (bien que les dégâts infligés à la cible soient inférieurs). Par ailleurs ce pistolet chambré dans ce calibre spécifique pourrait, selon certains traverser les gilets pare-balles souples ; le pouvoir pénétrant de cette munition étant largement supérieur à celui du 9 mm (.38 cal)2 et plus encore du .45 ACP (11,43 mm). Des expériences ont cependant prouvé que la puissance de pénétration de la munition 7,62x25 Tokarev était largement surestimée et que les gilets souples modernes y survivent sans problème.